Moi, Amélie, 42 ans, accro aux licornes (et j’assume)
Je m’appelle Amélie, j’ai 42 ans, deux enfants, un boulot à temps plein, et une passion qui fait souvent sourire : les licornes. Oui, parfaitement, ces créatures mythiques à corne unique, pleines de couleurs et de magie. Certains diront que c’est une lubie d’ado. Moi, je vous réponds que c’est ma thérapie du quotidien.
Comment tout a commencé
Je n’ai pas toujours été fan de licornes. En fait, j’étais plutôt du genre très raisonnable, agenda noir, tailleur gris, pas un poil qui dépasse. Et puis un jour, je suis tombée sur une peluche licorne abandonnée sous son lit. C’est bête à dire, mais elle m’a fait sourire. Un sourire franc, gratuit, un peu nostalgique aussi.
Depuis ce jour, j’ai commencé à voir les licornes autrement. Pas juste comme un jouet pour enfants, mais comme un symbole. Celui de la légèreté, de la fantaisie et du droit à rêver, même à plus de 40 ans.
Les licornes, bien plus qu’un caprice décoratif
Il faut arrêter avec cette idée que les licornes, c’est « mignon mais inutile ». Pour moi, elles sont devenues un véritable état d’esprit. Une manière de rappeler que l’on peut être une femme adulte, bosseuse, maman, sérieuse quand il le faut… mais aussi complètement décalée, colorée, et enthousiaste.
Quand je choisis une tasse licorne pour mon café du matin, ce n’est pas par hasard. C’est une manière de dire à la journée : « Attention, je suis de bonne humeur et j’ai une corne magique. » Et ça fonctionne. Les gens au bureau me regardent bizarrement, certes. Mais moi, je commence ma journée en riant. Et ça, ça n’a pas de prix.
Mon quotidien sous le signe des licornes
Je ne suis pas non plus une collectionneuse extrême (enfin… presque pas). Disons que j’ai mes petits rituels licornesques :
- Un pyjama en pilou avec des cornes brodées,
- Des chaussons avec des yeux brillants,
- Un porte-clés lumineux que mes collègues m’envient secrètement,
- Et une coque de téléphone absolument scandaleuse mais que j’adore.
Même mon fond d’écran d’ordinateur est une licorne galopant dans un champ d’étoiles. C’est mon anti-stress intégré. En un regard, je respire mieux.
Et les enfants dans tout ça ?
Mes enfants, eux, trouvent ça “trop cool” (du moins pour l’instant). Ma fille de 13 ans veut la même trousse que moi. Mon fils, lui, prétend que c’est “juste pour les filles”, mais je l’ai vu caresser mon mug licorne avec un petit sourire en coin.
En vérité, je crois qu’ils aiment voir leur maman un peu barrée. Ça change des adultes toujours stressés, pressés, sérieux. Et ça crée une jolie complicité entre nous.
Ce que les licornes m’ont vraiment appris
Au fond, ma passion pour les licornes m’a appris à lâcher prise, à ne pas toujours chercher à tout contrôler. Elles m’ont appris à retrouver une part d’enfance, de curiosité, et même une forme de courage : celui d’assumer pleinement ce qui me rend joyeuse, même si ça ne rentre pas dans les cases.
Parce qu’il faut bien l’avouer : être une femme de 42 ans qui assume adorer les licornes, ce n’est pas toujours facile à expliquer. Mais c’est aussi ça, être adulte aujourd’hui : faire des choix qui nous ressemblent, même si ça semble absurde aux yeux des autres.
Un univers coloré qui fait du bien
Le monde des licornes est un monde joyeux, doux, délirant, sans jugement. Et honnêtement, on en a besoin. Dans un quotidien parfois pesant, où tout va vite, où l’on doit être performante, disponible, organisée, bien coiffée et souriante, les licornes viennent souffler un vent de liberté.
Elles disent : tu as le droit de mettre des paillettes dans ta vie, de porter des chaussettes dépareillées, de chanter trop fort en voiture et de croire que tout est possible. Et ça, c’est puissant.
Et si on arrêtait de juger ?
Alors oui, je suis Amélie, 42 ans, et je crois aux licornes. Je pense qu’elles ont leur place dans le sac à main d’une cadre sup comme dans la chambre d’un enfant. Et si je pouvais glisser un petit mot aux autres femmes, ce serait celui-ci : laissez entrer un peu de magie dans vos journées.
Pas besoin d’un arc-en-ciel géant ni de peindre vos murs en rose bonbon (sauf si vous en avez vraiment envie). Juste une petite touche de fantaisie, un détail qui fait sourire, un clin d’œil à cette partie de vous qui a encore envie de rêver.
Conclusion : ma corne, mon choix
Finalement, ma passion pour les licornes, ce n’est pas un hobby, c’est un manifeste. Celui de dire que je suis libre d’être moi-même, avec mes contradictions, mes responsabilités et mes délires pastels.
Et si vous me croisez un jour avec un pull brodé « Reine des Licornes », sachez que ce n’est pas une blague. C’est juste moi, Amélie, 42 ans, maman, bosseuse, un peu fatiguée parfois, mais toujours prête à galoper dans la vie… sur un cheval magique.
