J’ai eu l’influenza type B : comment j’ai reconnu les symptômes et retrouvé la forme
Je pensais franchement passer entre les mailles du filet cette année. J’avais déjà enchaîné un rhume, deux semaines de fatigue, un peu de stress… mais rien de méchant. Et puis, un matin, tout a basculé. J’ai ressenti un mélange étrange de frissons, de courbatures et d’épuisement total. Ce n’était pas juste un coup de froid. Après une visite médicale, le verdict est tombé : influenza type B.
Je connaissais la grippe de réputation, évidemment, mais j’ignorais à quel point l’influenza B pouvait être intense. Aujourd’hui, je voulais partager mon expérience pour aider celles et ceux qui se demandent comment reconnaître les symptômes et comment se soigner efficacement.
Comment j’ai compris que ce n’était pas un simple rhume
Tout a commencé en quelques heures. Pas de montée progressive, pas de signes avant-coureurs. Juste une énorme sensation de malaise. La fatigue m’est tombée dessus comme une chape de plomb. Je me souviens m’être assise sur mon lit en me disant : ce n’est pas normal.
Les symptômes de l’influenza B que j’ai eus ont été très marqués :
- une fièvre qui est montée à plus de 38,5°C,
- des courbatures dans tout le corps,
- des maux de tête pulsants,
- une toux sèche,
- une sensation de froid impossible à calmer,
- et surtout cet épuisement incroyable, presque écrasant.
J’ai vraiment compris que ce n’était pas un simple rhume quand la fièvre n’a pas cédé au repos et que mes muscles me faisaient mal même en restant immobile. Pour être certaine, j’ai fait un test : résultat positif à l’influenza type B.
Mon traitement et ce qui m’a réellement aidée
Le médecin m’a confirmé que la grippe B se soigne surtout avec du repos, des antalgiques et beaucoup d’hydratation. Rien de révolutionnaire, mais ce sont clairement ces trois éléments qui m’ont permis de tenir.
Voici ce qui m’a le plus aidée pendant les pires jours :
- prendre du paracétamol régulièrement pour la fièvre et les douleurs,
- boire énormément d’eau, de tisanes et de soupes pour éviter la déshydratation,
- dormir, dormir et encore dormir,
- éviter les écrans et la lumière forte car mes maux de tête étaient très présents,
- aérer la chambre deux fois par jour même si je grelottais.
J’ai aussi remarqué que la toux sèche persistait plus longtemps que prévu, ce qui est apparemment fréquent dans l’influenza B. Globalement, il m’a fallu presque une semaine pour me sentir de nouveau fonctionnelle, et dix jours pour retrouver toute mon énergie.
Comment je me protège maintenant (et ce que je recommande)
Après avoir vécu cette grippe, j’ai changé plusieurs habitudes. La prévention de la grippe saisonnière n’était pas une priorité pour moi avant, mais j’ai compris qu’il suffit d’un virus pour être clouée au lit pendant dix jours.
Voici ce que je fais désormais :
- je me lave beaucoup plus les mains, surtout en période hivernale,
- j’évite les lieux très fréquentés quand je suis fatiguée,
- je fais plus attention à mon sommeil,
- j’aère la maison chaque jour,
- et je surveille les premiers symptômes au lieu d’attendre que ça empire.
Ce que j’ignorais avant de l’attraper, c’est que l’influenza B circule souvent plus tard dans la saison et touche beaucoup les enfants et les adultes actifs. En clair : on ne s’en méfie pas assez.
Attraper l’influenza type B m’a rappelé qu’une grippe n’est pas un simple rhume et qu’il est essentiel d’écouter son corps. Si vous sentez que la fatigue est inhabituelle, que la fièvre monte d’un coup ou que les courbatures deviennent trop intenses, ne tardez pas. Reposez-vous, hydratez-vous et faites-vous diagnostiquer si nécessaire.
Aujourd’hui, je suis de nouveau sur pied, mais je retiens la leçon : mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand une grippe peut vous mettre KO en quelques heures.








