J’étais son esclave de Lydia Hadjara : un témoignage bouleversant sur l’enfance volée
J’étais son esclave de Lydia Hadjara est un récit poignant qui ne laisse personne indifférent. À travers ce livre, Lydia Hadjara nous livre un témoignage intime et bouleversant sur son enfance sous l’emprise d’un mouvement sectaire et d’une mère aux convictions radicales. Un récit fort, qui questionne en profondeur sur le pouvoir des parents sur leurs enfants et les conséquences irréversibles de certaines décisions.
Qui est Raël ? Le contexte sectaire
Le livre évoque longuement Claude Vorilhon, alias Raël, fondateur du mouvement raëlien. Créée dans les années 1970, cette secte est connue pour ses croyances selon lesquelles des extraterrestres appelés les Elohims seraient à l’origine de la vie sur Terre. De plus, le mouvement prône la liberté sexuelle, y compris des idées choquantes liées à l’éducation des enfants. En outre, il a souvent été pointé du doigt pour ses pratiques dérivantes et son influence psychologique sur ses membres.
Dans ce contexte, Lydia Hadjara, enfant, est élevée dans un climat d’endoctrinement où sa mère adhère pleinement aux idées de Raël. Le livre raconte cette soumission forcée à une idéologie, les dérives autoritaires, l’isolement et les abus qui marqueront à jamais sa vie.

Le résumé du livre J’étais son esclave
Dans J’étais son esclave, Lydia Hadjara décrit comment sa propre mère l’a privée de liberté, d’amour véritable et d’enfance. En l’arrachant à son père et en l’élevant dans une communauté fermée, il l’a soumise à un quotidien fait de règles absurdes, de punitions et d’incompréhensions.
Lydia raconte les humiliations, le rejet de sa féminité, la rupture avec le monde extérieur,. Mais aussi et surtout la manipulation psychologique qui l’a poussée à douter d’elle-même pendant des années. Mais malgré l’horreur de son histoire, ce témoignage est aussi une leçon de résilience et de reconstruction.
Mon avis sur J’étais son esclave
J’ai trouvé ce livre extrêmement émouvant et puissant. C’est un témoignage nécessaire, d’autant plus important qu’il soulève des questions essentielles sur la responsabilité parentale. À travers les mots de Lydia, on comprend à quel point les décisions prises par les adultes peuvent marquer à vie un enfant. Surtout quand elles sont dictées par des croyances sectaires ou extrêmes.
Ce récit m’a beaucoup touchée. J’ai adoré le livre, que j’ai lu très vite tant il est captivant. Et j’ai poursuivi par l’écoute du podcast Légende qui lui est consacré. C’est une excellente extension audio pour approfondir le vécu de Lydia.
C’est un livre que je recommande vivement à toute personne intéressée par les sujets de l’enfance, de la résilience, des sectes. Ou plus largement de la manipulation psychologique. Il fait réfléchir profondément. En outre, il met en lumière le courage de celles et ceux qui, comme Lydia, trouvent la force de raconter l’indicible.
Si vous ne connaissez pas encore J’étais son esclave de Lydia Hadjara, c’est un ouvrage à découvrir absolument. À la fois témoignage, cri de survie et message d’espoir, il ouvre les yeux sur des réalités souvent tues.