Comprendre la folie Labubu : pourquoi j’ai craqué moi aussi

Comprendre la folie Labubu : pourquoi j’ai craqué moi aussi

Depuis quelque temps, je vois partout ces drôles de petites créatures avec leurs grandes dents et leur regard espiègle. En boutique, sur Instagram, dans des vidéos d’unboxing… Impossible de passer à côté de Labubu, ce personnage étrange qui fait fureur auprès des collectionneurs. Comme beaucoup, j’ai d’abord été intriguée, puis complètement fascinée. Alors je me suis posée la question : qu’est-ce qui rend Labubu si populaire ? J’ai mené ma petite enquête, et voici ce que j’ai découvert.

Qu’est-ce que Labubu exactement ?

Labubu est un personnage imaginé par l’artiste hongkongais Kasing Lung, dans le cadre de son univers « The Monsters », développé en collaboration avec la marque Pop Mart. Ce qui m’a frappée, c’est son look unique : un petit corps allongé, une coupe de cheveux hérissée façon créature des bois, de grands yeux pleins de malice et ce sourire si particulier, à la fois drôle et légèrement inquiétant.

Chaque Labubu existe en plusieurs versions, souvent déclinées en séries thématiques : déguisements, costumes féeriques, tenues rétro, éditions d’Halloween ou de Noël… Et le plus addictif dans tout ça, c’est qu’ils sont vendus en « blind box », autrement dit, je ne sais jamais à l’avance quel personnage je vais découvrir.

Pourquoi j’ai compris que Labubu, ce n’était pas juste un jouet

À première vue, j’aurais pu penser que Labubu est un simple gadget kawaii, une lubie passagère comme tant d’autres. Mais j’ai vite compris que c’était plus que ça.

Un style unique, entre mignon et étrange

Ce qui m’a séduite, c’est l’équilibre entre le mignon et le bizarre. Labubu n’a rien de lisse ou de prévisible. Il ne cherche pas à plaire à tout prix. Et c’est précisément pour ça qu’il fascine. Il me rappelle certaines œuvres d’art contemporain, ces objets qui provoquent une réaction immédiate, entre curiosité et émotion.

Une dynamique de collection très bien pensée

Le concept des blind boxes m’a complètement embarquée. Chaque ouverture est une surprise. Il existe des éditions limitées, des personnages secrets (les fameux « secret chase »)… et bien sûr, des échanges entre collectionneurs. J’ai vite compris que je n’étais pas seule dans cette aventure : une véritable communauté Labubu s’est formée, active, passionnée, bienveillante.

L’influence des réseaux sociaux

J’ai découvert Labubu via des comptes Instagram très créatifs. Des mises en scène minimalistes, poétiques, parfois drôles ou décalées… Je me suis dit que ces figurines n’étaient pas de simples jouets, mais de vrais objets de style. Et en les intégrant à ma déco, je leur donne une place unique : un coin de fantaisie dans un intérieur souvent trop sage.

Labubu : bien plus qu’un phénomène de mode

J’ai été surprise de constater à quel point Labubu touche un public adulte. Je pensais que seuls les jeunes ou les amateurs de culture asiatique s’y intéressaient, mais pas du tout. Beaucoup de collectionneurs sont des passionnés d’art visuel, de design ou de culture pop. Labubu parle à celles et ceux qui aiment les objets qui racontent une histoire, qui sortent du cadre, qui intriguent.

Certaines figurines Labubu sont même devenues des objets de spéculation : certaines éditions limitées se revendent à des prix bien au-delà de leur valeur initiale. C’est un peu fou, mais révélateur de l’impact culturel du personnage.

Comment j’ai commencé ma propre collection Labubu

Si vous êtes tenté(e), voici les étapes que j’ai suivies pour démarrer sans me perdre :

Je me suis renseignée sur les différentes séries

Avant d’acheter, j’ai exploré l’univers Labubu : les collections thématiques, les éditions spéciales, les collaborations avec d’autres artistes. Cela m’a permis de repérer ce qui me plaisait vraiment, et d’éviter les achats impulsifs.

J’ai choisi des boutiques fiables

Pour éviter les contrefaçons, j’ai préféré acheter mes premières figurines Labubu via des revendeurs officiels Pop Mart ou des boutiques spécialisées en figurines design. Certaines plateformes en ligne sont très sérieuses, et j’ai même trouvé des vendeurs passionnés qui m’ont donné de bons conseils.

J’ai commencé petit

Pas besoin d’une étagère entière. Mon premier Labubu trône sur ma table de nuit, et je le change de place selon mon humeur. C’est un objet qui attire toujours les regards, qui intrigue. Et surtout, il me fait sourire.

Labubu va-t-il devenir une icône pop incontournable ?

Je pense que oui. Au-delà de la tendance, Labubu incarne une forme de liberté créative, d’excentricité assumée. Il ne plaît pas à tout le monde, et c’est ce qui le rend intéressant. Comme un bon film d’auteur ou une œuvre d’art atypique, il crée des discussions, suscite des émotions, et se glisse dans nos vies avec beaucoup plus de sens qu’on ne le croit.

Chez La Maison des Filles, je crois à l’importance des petits objets qui nous ressemblent. Qu’ils soient poétiques, étranges, colorés ou mystérieux, ils participent à notre bien-être, à notre univers. Et Labubu fait partie de ceux-là.

Alors si vous croisez l’un de ces petits personnages dans une vitrine, ne soyez pas surprise de vous arrêter. Moi aussi, au début, je ne comprenais pas. Aujourd’hui, je suis fan.